En ce début d’année 2012, voici venu le temps des bonnes résolutions, politiques, numériques ou webmarketing, les promesses fleurissent à mesure que le froid s’installe. Si certaines surprises sont au rendez-vous, d’autres actualités étaient très attendues : notamment les efforts de Google pour améliorer sa recherche sociale et ses règles de confidentialité. Pendant, ce temps Facebook entre en Bourse. Ont-ils tous tout compris ?
L’actualité des acteurs du web
Les premières tendances webmarketing en janvier 2012 sont venues de nos voisins outre-Atlantique qui tirent un bilan positif du marketing direct, aux Etats-Unis, en 2011. L’essor du marketing mobile, des médias sociaux et du partage d’information en temps réel promet de générer pour 2012, une année de forte croissance pour le secteur de l’internet. Ce ne sont pas les chiffres des investissements publicitaires web qui nous feront dire le contraire. Récession vous avez dit ?
En 2012, un combat s’engage : liberté d’expression, liberté de création, droit d’auteurs et droits de partage sont en jeu. Des milliers de personnes ne pirateraient plus depuis Hadopi et l’industrie du disque et du Dvd reprenait des couleurs. Dans le même temps, des millions d’utilisateurs assidus pleurent la fermeture de Mégaupload, longtemps non considéré par l’économie numérique pour ne pas en avouer l’utilisation massive. Mais que vaut le téléchargement illégal ?
Google vient d’unifier ses règles de confidentialités pour tous ses produits. La compréhension des conditions d’utilisation en est-elle moins complexe ? Dans le cadre de la Journée de la Protection des données organisée par le Conseil de l’Europe, la méfiance subsiste. Google tente d’y répondre en prônant, sans totalement convaincre, l’interopérabilité entre les services web. Coïncidence : quelques jours après, Google est condamné, en France pour abus de position dominante sur le marché des moteurs de recherche et de la publicité en ligne. La décision fera-t-elle jurisprudence ?
L’économie internet se porte bien, merci ! Facebook vient de déposer le dossier de la plus grosse introduction en Bourse dans l’histoire des sociétés internet. Le chiffre de 100 milliards de dollars de valorisation semble se confirmer. Avec près de 850 millions d’utilisateurs et un chiffre d’affaires de 3.71 milliards de dollars réalisé en 2011, le géant devrait égayer les financiers même si rien n’a été précisé quant au nombre d’action mises sur le marché. Mais qui tient vraiment les ficelles de cette opération hors du commun ?
Révolution numérique promise, révolution des télécoms il y a eu ! Free a frappé un grand coup avec ses offres surprenantes. Le marché n’a pas tardé à réagir. Certains acteurs avaient fait plus qu’anticiper. Les offres low-cost fleurissent et les autres FAI taclent Free avec humour alors que Xavier Niel s’écharpent avec Eric Besson, le ministre de l’Economie Numérique, à propos de la remise en question de la couverture du réseau Free Mobile.
SEO, SEM et vous
C’est l’histoire du chien qui se mord la queue ! Début Janvier, Google reconnaissait s’être pris à son propre jeu en enfreignant certaines règles de référencement. Résultat : 2 mois d’auto-pénalité de la page Google, prise en flagrant délit de pratiques abusives dans le but de la faire remonter dans les premiers résultats de recherche. Si le moteur de recherche encourage la dénonciation des violations des consignes, cela s’applique à tous, y compris, à lui-même.
La récence est synonyme de pertinence en matière de référencement naturel. Pourtant, il est prouvé que l’ancienneté d’un nom de domaine joue en sa faveur auprès des moteurs de recherche. L’idéal est de privilégier un contenu rédactionnel actualisé sur un site expérimenté. Il s’agit de critères indispensables pour optimiser une page web pour le référencement naturel. La fréquence de la mise à jour de vos pages compte désormais autant que le partage de cette page sur les réseaux sociaux.
Poursuivons sur la route des optimisations nécessaires pour améliorer le référencement naturel d’un site. L’année 2012 va marquer un tournant dans la considération des backlinks. Une mutation sans précédents va concerner le poids des liens hypertextes pointant vers les pages des sites internet. En provenance des annuaires, des réseaux sociaux ou même internes, ces backlinks prennent de la valeur et contribuent au succès des pages web auprès des moteurs de recherche.
Le navigateur Chrome prend ses aises, désormais sérieux challenger des autres acteurs historiques. Le navigateur de Google propose de plus en plus d’applications pratiques comme l’extension Google Adsense Publisher Toolbar. Il s’agit de permettre un accès facilité et une meilleure visibilité des informations de bases de la régie publicitaire Google Adsense. En temps réel et en un clic, découvrez vos revenus récents et les blocs annonces les plus intéressants.
SMO et vous
Nouveau réseau social très décrié en 2011, Google+ cherchera à se développer et faire taire les critiques en 2012 en proposant de nouveaux usages aux utilisateurs. Désormais accessibles aux professionnels via les pages entreprises (ou pages marques), Google+ vise également à créer des opportunités de business pour les sociétés. Gagner en visibilité, accroître son champ de prospection, asseoir son image de marque : les objectifs peuvent être nombreux. Mais comment concrètement utiliser Google+ comme vecteur de performance webmarketing ?
Supports stratégiques de communication, les réseaux sociaux s’imposent comme des outils très pratiques pour doper la visibilité web d’une marque. Prônant allègrement le retour sur investissement, Facebook est le premier levier de croissance sociale pour les entreprises. Quels investissements représentent la présence et l’action sociale ? Combien coûte un fan ? La croissance est-elle aussi exponentielle que Facebook le laisse entendre ?
Atteinte à la liberté d’expression en ligne. Collaboration avec les censeurs. Ce sont par ces termes que Reporters sans Frontières qualifie la possibilité pour Twitter de bloquer les messages dans certains pays si la législation l’exige. Est-ce une nouvelle manière détournée, utilisée par Twitter, pour partir à la conquête de nouveaux marchés comme la Chine ? Ou simplement la confirmation que la liberté d’expression internationale reste un mythe ? La twittosphère s’enflamme.
Google » socialement votre «
« Search, plus Your World » : la formule a le mérite d’être explicite. Google intègre désormais, de manière avancée, Google+ aux résultats sur le moteur de recherche. La nouvelle recherche sociale de Google engage maintenant clairement la bataille avec les autres réseaux sociaux d’une part et les autres moteurs de recherche d’autre part. Le fait est que les messages de Google+ seront intégrés aux résultats de recherche, et plus seulement les « +1 », à condition d’être connecté à son compte Google.
Première conséquence, attendue avec impatience (et perplexité) par les professionnels du webmarketing et les annonceurs : le référencement devient social. Inutile de préciser la valeur que prennent maintenant la présence et l’activité sur les réseaux sociaux. Le community management et l’optimisation des pages Google+, Facebook et autres Twitter vont prendre une place de plus en plus importante dans l’avenir des marques.
En fait, les questions se tournent plutôt vers le poids des critères historiques de référencement des pages sur les moteurs de recherche. Sont-ils toujours aussi importants face à cette recherche sociale ? A court terme, il semblerait que oui, nous rassure Google. Pourtant, la firme de Mountain View tourne belle et bien une page du web. Et si le soupçon qui planait sur un simple effet levier instauré dans le but de faire adhérer à Google+ se vérifie, nous sommes néanmoins tous acteurs des causes et des effets de ce changement.
Cette nouvelle fonctionnalité de recherche sociale va bousculer les codes. Mais est-ce vraiment pertinent d’obtenir des résultats remplis d’informations sur nos amis? Si l’influence de nos contacts peut avoir une influence positive dans nos recherches de biens ou services à acheter (davantage de confiance accordé à un produit déjà acheté par des connaissances), qu’en sera-t-il de la recherche d’information objective ou exclusive ? Aura-t-on, par exemple, encore envie de partager une information déjà très plébiscitée ?
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