Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de l’e-mailing. Souvent négligé, il reste encore aujourd’hui, l’outil marketing le plus rentable. Démocratisé par des outils de création simples à prendre en main, tels que Mailjet et Sendinblue, il devient désormais très facile de créer un e-mailing pour sa marque. En revanche, il est moins aisé de réaliser un e-mailing efficace… Pour vous aider, voici 15 conseils qui vous permettront de créer une campagne performante !
1. Un ratio texte / images cohérent
Pour commencer, avant même d’imaginer votre e-mailing, sachez qu’il est important d’avoir un ratio images / texte de l’ordre de 50/50 (ou 40/60). Pourquoi ? Tout simplement car les serveurs de messagerie ont tendance à juger un e-mailing bourré d’images comme frauduleux. Ce qui fait qu’un e-mail avec un mauvais ratio images / texte aura plus de chance de tomber directement dans les spams des destinataires et ne sera donc pas vu, ni lu… Dommage pour un e-mailing marketing !
2. Une marque bien identifiée
Il est important que l’on puisse identifier tout de suite qui vous êtes et ce que vous faites. L’internaute fait confiance aux logos qu’il connait ou comprend, il est donc nécessaire de bien mettre en avant votre logo, dès le haut de l’e-mailing. Si vous n’êtes pas connu par l’internaute, c’est le contenu de l’e-mailing qui viendra appuyer votre identité. Une baseline significative sur votre activité ou une accroche impactante feront l’affaire.
3. Des visuels attractifs et une balise “alt” bien complétée
Pour séduire l’internaute et appuyer votre activité, il est essentiel d’avoir de beaux visuels. Ces visuels doivent bien correspondre à votre secteur d’activité et au message que vous souhaitez transmettre. Evitez les visuels de banques d’images bateaux, impersonnels et sans identité. Choisissez des visuels parlants, qui vous correspondent vraiment.
Egalement, pensez à compléter la balise alt (texte alternatif) de toutes vos images lors de la création de l’e-mailing. Le texte alternatif est le texte qui remplace l’image dans le cas où celle-ci rencontre des problèmes d’affichage. Comme la plupart des serveurs de messagerie désactivent les images par défaut, il est donc très important d’avoir un texte de remplacement.
4. Un call to action engageant et visible
Le bouton d’appel à l’action, ou call to action, est l’élément clé de votre e-mailing. Il est essentiel d’en avoir un car c’est lui qui va générer une action de la part de l’internaute. Ce bouton doit donc être placé le plus haut possible dans l’e-mailing, être accessible sans devoir scroller dans la fenêtre d’aperçu, avoir un wording clair quant à l’action qu’il va engendrer, doit être incitatif et avoir une couleur qui attire l’oeil pour être bien vu. Si votre e-mailing est plutôt long, n’hésitez pas à remettre le même call to action plus bas, afin qu’il soit accessible à nouveau, sans devoir remonter.
5. Un e-mailing responsive
La plupart des e-mails sont désormais lus sur mobile. Il est donc essentiel d’avoir un e-mailing qui s’adapte à tous les supports et notamment aux mobiles. Sans quoi, vous risquez une grosse perte de conversion !
6. Preview text
Pensez à mettre un texte d’introduction dans le pre-header de vos e-mailings. Cela permet d’introduire le sujet de votre e-mail dans certaines boites mails et permet ainsi d’avoir un bien meilleur taux d’ouverture !
7. Lien miroir / lien de désinscription
Certaines messageries ne lisent pas toujours bien les e-mailings, ou peuvent rencontrer des problèmes d’affichage ou de chargement à un moment donné. Il est donc toujours recommandé de rajouter un “voir la version en ligne” / »voir dans le navigateur » (lien miroir ou permalien) en haut de votre e-mailing. Ce lien mène vers une version hébergée en ligne de votre e-mailing, hors du serveur de messagerie.
Il est également obligatoire de toujours permettre à l’internaute de se désabonner de votre liste de contact. Pour cela, un lien de désinscription doit être systématiquement ajouté en bas de votre e-mailing.
8. Proposer une version texte de votre e-mailing
Les e-mailings que l’on a l’habitude de voir son en HTML et inline CSS, avec des beaux visuels, de belles couleurs et une belle mise en page. Cependant, par sécurité, certaines entreprises et messageries bloquent les e-mails HTML. Dans ce cas là, pour éviter de se retrouver directement parmi les spams, il est conseillé de toujours prévoir une version texte de votre e-mailing. La plupart des éditeurs d’e-mailings en ligne proposent désormais cette option et génèrent ainsi la version texte en un seul clic !
9. Avoir un objet percutant
Avant même d’ouvrir votre e-mail, le premier élément vu par les internautes est l’objet. Il est donc essentiel de bien le choisir afin de donner envie d’ouvrir votre message. Également, certains mots sont à bannir dans un objet de mail sous peine de tomber directement en spam. Pour vous aider, voici une petite liste de mots déconseillés dans vos objets (Source: Sarbacane) :
10. Envoyer un mail en tant que personne
On a souvent tendance à envoyer des e-mailings au nom de notre entreprise, or, sur le terrain, c’est une personne qui représente votre entreprise et lui donne du crédit. Dans les e-mailings, c’est la même chose : on donnera plus de crédit à une personne qu’à un nom de marque (sauf si la marque est très connue). Cela rendra l’e-mailing plus humain et moins impersonnel et le taux d’ouverture augmentera donc !
11. Personnaliser le message à l’aide de variables
Il est possible de personnaliser les e-mails en fonction du destinataire à l’aide de variables. Ainsi, un “Bonjour Caroline”, sera beaucoup plus apprécié qu’un simple “Bonjour”. L’internaute aura alors une vraie sensation de personnalisation et sera plus enclin à lire votre e-mailing. Cela marche notamment très bien dans le cas des stratégies de fidélisation.
Cette personnalisation peut se faire dans l’objet de mail ou dans le contenu, ou les deux ! Il ne s’agit pas seulement d’appeler l’internaute par son prénom, mais de proposer bien plus d’options que cela : une image personnalisée, un lien personnalisé, un contenu personnalisé… à vous de trouver la bonne idée !
12. Tester la délivrabilité de votre e-mailing
Faire un e-mailing, c’est bien, mais encore faut-il qu’il ait un bon taux de délivrabilité. Pour cela, des outils en ligne existent, tel que mail-tester, qui vous permet de tester gratuitement cet aspect en vous donnant une note sur 10 et en vous montrant où vous perdez des points.
13. Tester l’affichage sur différents serveurs de messagerie
Tous les serveurs de messagerie ne lisent pas les e-mailings de la même façon. Outlook, bien qu’utilisé par la plupart des entreprises, est d’ailleurs un des moins performant concernant la bonne lisibilité du code HTML. Il est donc essentiel de tester sur différentes messageries (outlook, thunderbird, gmail, hotmail,…) et sur différents supports (mobile, tablette, ordinateur) pour s’assurer que notre e-mailing s’affiche correctement partout. Des outils en ligne permettent de faire ces tests via une seule interface, comme par exemple : litmus, E-mail on acid, …
14. Envoyer votre campagne au bon moment
Ca y est, votre e-mail est prêt, vous venez tout juste de l’envoyer, mais… aïe… il est 12h15 et tout le monde est parti manger ! Si vous envoyez votre e-mailing sur une mauvaise plage horaire ou le mauvais jour, vous avez plus de chances qu’il passe inaperçu ou soit supprimé de suite. Le facteur temps n’est donc pas à négliger. Voici un tableau qui pourra vous aider à envoyer vos campagnes au bon moment selon le secteur d’activité (source: sendinblue) :
15. A/B testing
Pour finir, nous avons beau suivre de bonnes pratiques et faire au mieux selon les connaissances que l’on a de notre cible, le mieux reste de tester pour être toujours plus sûr de répondre aux attentes des internautes. L’A/B testing est d’ailleurs une bonne façon de tester et est désormais proposé par des outils de création d’e-mailings. Le but de ce test est d’envoyer deux versions de votre e-mailing : une version A, envoyée à une petite partie de votre liste de contacts, une version B, envoyée à une autre partie. Les statistiques de chaque envoi vont vous permettrent de déterminer quelle version est la plus performante, pour ensuite l’envoyer au reste de vos contacts.
Les deux versions doivent proposer des différences minimes mais significatives (changement d’objet entre les deux, changement d’accroche, de couleur d’un bouton, etc). Ces différences doivent être assez restreintes afin de pouvoir identifier ce qui a permis de meilleures performances. Cela permet par la suite de faire les bons choix, de proposer une meilleure expérience client et donc de permettre une meilleure conversion !
Vous avez désormais un bel aperçu des bonnes pratiques à mettre en place. Il en reste encore d’autres, évidemment, mais celles-ci vous permettront d’ores et déjà de créer des campagnes efficaces pour séduire vos clients et convertir. Alors, comme on dit ici : y’a plus qu’à !
