Montres connectées, brosses à dents et balances intelligentes, ou encore coach numérique, les objets connectés envahissent notre quotidien. Aujourd’hui plus de 5 millions de personnes sont équipées d’objets connectés en France dont 14% des 18-24 ans et 11% des plus de 24 ans*. Sur un marché dense mais très dynamique, les objets connectés sont en pleine croissance et Angers va en devenir la capitale. A la croisée de l’électronique, du numérique et des problématiques industrielles de tout bord, le secteur atteindra bientôt son pic de maturité. Il dispose d’un fort potentiel de création, de production et de distribution. Avec la Cité des objets connectés, l’industrie angevine compte bien tirer parti de ce potentiel et développer l’intelligence des objets et leurs usages.
Une ville en pleine réussite économique
Très dynamique en termes d’emplois et de développement des nouvelles technologies, la ville Angers souhaite faire de la production et la transformation des « objets connectés », une vitrine économique de poids et surtout bâtir la future cité connectée de référence.
En dévoilant, les plans de la nouvelle France industrielle, le ministre de l’économie, Arnaud Montebourg, fait d’Angers le nouveau pôle majeur des objets connectés. La cité industrielle regroupera l’ensemble des « start-up » et industries voulant réaliser ou disposant déjà de prototypes et de petites séries d’objets connectés. Cet écosystème innovant permettra aux créateurs et industriels de ces nouvelles technologies de bénéficier d’une plus grande capacité d’investissement dans un marché en pleine croissance. On annonce un budget d’environ 20 millions d’euros étalé sur 3 ans pour un site qui réunira le design, la conception mais aussi l’industrialisation des futurs objets connectés du quotidien.
Une poussée industrielle et des objets vecteurs d’emploi.
Après le chapitre Technicolor, cette nouvelle cité des objets connectés tend à redonner un nouveau souffle à l’innovation électronique angevine. Il s’agit également profiter de la dynamique numérique des dernières années pour créer de nouvelles synergies entre les secteurs.
Cette nouvelle cité d’objets connectés permettra la création d’une soixantaine d’emplois dans les domaines du web et des nouvelles technologies mais aussi bien entendu dans les secteurs de l’informatique, de l’électronique, de la mécanique et de la plasturgie.
Mais qu’en pensent le gouvernement et la région ?
Selon le 1er vice président du conseil Régional, Christophe Clergeau « Angers dispose de tous les atouts pour allier les concepteurs, des usines d’électroniques et de mécaniques pour produire les objets ». Le premier incubateur français d’usines de productions d’objets connectés sera donc angevin.
Pour l’ancien Maire de la ville, Frédéric Béatse, c’est « une excellente nouvelle pour la ville d’Angers » et « cela participera au rayonnement économique du territoire ». Avec une estimation faite à 80 milliards d’objets connectés distribués d’ici 2020 dans le monde, la cité connectée angevine pourraient vite devenir un pôle très attractif et économiquement fort.
Les échanges d’idées, les naissances de nouveaux projets et les collaborations inter-branches ne font que commencer. Prenez rendez-vous avec les événements connectés à venir. La prochaine soirée Connect à Angers sera placée sous le signe des objets connectés.
*Etude de l’Atelier BNP Paribas en 2014